Non, non, ne partez pas en courant à la vue de ce titre, vous verrez, vous pourrez sans doute le replacer lors d’une prochaine soirée.
Exemple rencontré au cours d’une de mes corrections :
« Je crains qu’elle redouble son année scolaire. »
J’ai proposé la correction suivante :
« Je crains qu’elle ne redouble son année scolaire. »
Le « ne » ajouté est dit explétif. Il ne modifie pas la phrase affirmative en une phrase négative, mais s’utilise principalement à l’écrit, pour donner plus d’élégance à l’expression.
Il ne s’utilise que dans certaines subordonnées introduites par « que » et avec les verbes craindre, appréhender, avoir peur, trembler, redouter ou dans les locutions conjonctives ayant le même sens (de crainte que, de peur que…).
Maurice Grevisse, célèbre grammairien, qualifiait le ne explétif de parasite.
Personnellement, il me plaît.Et vous ?
Pour toute demande de devis : celineguillaume.pro@gmail.com