Vous l’avez dans la tête ?

Trêve de plaisanterie, j’aimerais aujourd’hui expliquer ce que l’on entend par signe dans le travail de correction.
Je constate souvent la confusion entre mots et signes dans les échanges de messages avec mes clients, ce qui fait perdre du temps à tout le monde et conduit parfois à de l’incompréhension.
Pour pouvoir estimer le nombre d’heures nécessaires à l’étude d’un document, je demande toujours le nombre de signes qu’il contient.

Mais qu’est-ce qu’un signe ?
D’après le dictionnaire Larousse, c’est « la représentation matérielle d’une chose, dessin, figure ou son ayant un caractère conventionnel. »
Dans l’édition, le signe est donc l’unité de base qui compose un texte.

Une lettre est un signe, une virgule est un signe, un guillemet est un signe, une espace est un signe (oui, j’ai bien écrit UNE espace et non, il ne s’agit pas d’une erreur).
Certains clients sont parfois surpris de savoir que j’ai besoin du nombre de signes, y compris les espaces.
« Comment ça ? On va me facturer les espaces ? »
Eh bien oui, tout simplement parce qu’une part non négligeable du travail de correction consiste à ajouter des espaces manquants, supprimer des espaces qui doivent l’être, ou remplacer des espaces simples par des espaces insécables par exemple.

Pour avoir un devis clair et précis, il est donc indispensable de communiquer à votre correcteur le nombre de signes et un extrait représentatif de l’ensemble de votre travail.
Seuls ces deux éléments permettent de jauger le temps qu’il faudra pour vous rendre un texte sans fautes d’orthographe, de grammaire, de syntaxe, de ponctuation, de typographie, de citations, de références, etc.

Pour connaître le nombre de signes dans un document Word, il suffit de cliquer sur la barre d’état en bas à gauche.
Sur OpenOffice, il faut cliquer dans « Outils », puis « Statistiques ».

Alors, votre roman, votre mémoire, votre article… Combien de signes ?
Envoyez-moi un message et dites-moi tout : celineguillaume.pro@gmail.com

On se quitte avec Jean-Jacques ?