« Oui, mais si je vous envoie mon ouvrage, qu’est-ce qui me garantit que vous n’allez pas voler mon texte ? »
J’entends bien la crainte, récurrente et légitime de la part des auteurs, d’envoyer le fruit de son travail à une parfaite inconnue.
Mais je retourne la question : quel intérêt aurais-je à dérober les écrits de mes clients ?
Je suis correctrice professionnelle, je suis amenée à travailler sur toutes sortes de publications, c’est mon métier. Si je m’octroie le travail d’autrui, comment rester crédible ?
Rappelons qu’un simple envoi d’e-mail, donc daté, est suffisant pour prouver la paternité d’une œuvre.
Cependant, il est tout à fait normal de se prémunir face à certaines personnes malhonnêtes.
Mes conseils aux auteurs sont donc les suivants :
– vérifier l’existence juridique de l’entreprise de votre correcteur (très facile sur societe.com) ;
– lire les conditions générales de vente sur son site (ou lui demander). En principe, le principe de confidentialité doit y être évoqué ;
– s’assurer de son sérieux : devis, factures, avis de clients. Vous pouvez tout à fait entrer en contact avec d’anciens clients pour en savoir plus ;
– le fait que votre correcteur fasse partie de réseaux officiels peut aussi vous rassurer. Pour ma part, je suis membre de l’Association des correcteurs de langue française et signataire de leur charte de confidentialité.
Voyez-vous d’autres conseils à prodiguer pour rassurer les auteurs ?
Un ouvrage, un document à corriger ?
Pour toute demande de devis : celineguillaume.pro@gmail.com